Circonscription ASH

DSDEN de l’Aisne

Sommaire

Il est difficile pour les enfants déficients auditifs d'accéder au savoir quand l'essentiel de l'apprentissage scolaire passe par la compréhension du message oral du professeur. Pourtant, la majorité d'entre eux est scolarisée en milieu ordinaire, avec des aides techniques et humaines, et en respectant le mode de communication choisi par le jeune et sa famille. {{{{{Les difficultés rencontrées par les jeunes handicapés auditifs}}}}} La déficience auditive peut engendrer un retard plus ou moins important dans l'apprentissage de la lecture et la maîtrise du français ou des langues étrangères. {{{{{Les moyens pour y remédier}}}}} -* {{Modes de communication}} Pour comprendre et se faire comprendre, l'élève sourd ou malentendant peut utiliser différents modes de communication qui vont de l'écriture au mime, en passant par le dessin, la lecture labiale, la LPC (langue française parlée complétée) - un codage manuel des sons pour aider à la lecture labiale ou la LSF (langue des signes française), reconnue depuis 2005 comme une langue à part entière. Tout élève concerné doit pouvoir recevoir un enseignement bilingue LSF/français. -* Des aménagements en classe {{ Aides humaines}} : l'élève sourd peut demander l'aide d'un codeur en LPC ou d'un interprète en LSF pour expliciter ou traduire certains cours, d'un enseignant spécialisé et/ou d'une personne chargée de l'aide humaine. Hors du temps scolaire, un service spécialisé pour du soutien en français ou en LSF peut suivre l'élève. {{ Appareillage auditif }} : il apporte un réel confort ; un microphone HF utilisé par l'enseignant permet à sa voix de parvenir directement dans l'appareil, sans les bruits ambiants. {{Emplacement}} : l'élève doit pouvoir lire sur les lèvres de son interlocuteur. Cela demande quelques aménagements en classe (être placé au 1er rang...). Mais la lecture labiale ne permet de restituer que 40 % du message. {{Lors des examens,}} l'élève peut avoir recours à des interfaces de communication pratiquant le mode de communication qu'il utilise habituellement : LSF, LPC. Il peut, dans certains cas, être dispensé de l'étude d'une seconde langue vivante, et présenter la LSF en épreuve facultative au bac général et technologique notamment. {{{{{L'accompagnement des élèves handicapés auditifs}}}}} En fonction de son projet pédagogique, l'élève peut participer à des séances de soins dispensées par les professionnels d'un SSEFS (service de soutien à l'éducation familiale et à la scolarisation) : médecin phoniatre, psychologue, audioprothésiste, orthophoniste. Lorsque l'élève est scolarisé dans une unité localisée pour l'inclusion scolaire (Ulis école, Ulis collège ou Ulis lycée), l'emploi du temps prend en compte les heures de soutien et de parole dispensées par des enseignants spécialisés, les séances de mode de communication dispensées par des codeurs LPC ou des spécialistes LSF, la rééducation en orthophonie. (source [ONISEP->http://www.onisep.fr/Formation-et-handicap/Mieux-vivre-sa-scolarite/Par-type-de-handicap/Scolarite-et-troubles-auditifs/Les-repercussions-d-une-deficience-auditive-sur-la-scolarite]) {{{{{Scolarisation des élèves déficients auditifs}}}}} -* Scolarisation collective en ULIS DA -* Scolarisation individuelle avec l'aide d'un enseignant itinérant. {{Mission de l’enseignant spécialisé}} Inspection ASH (Adaptation et Inclusion Scolaire) Maître A chargé de l’aide à la scolarisation des élèves déficients auditifs Dans les établissements suivants : Écoles maternelles Écoles primaires {{Champ d’intervention :}} En tant que professeur des écoles spécialisé option A (déficience auditive) ils interviennent auprès des élèves sourds ou malentendants suite à un signalement d’un enseignant, d’un réfèrent MDPH, ou d’un RASED ou toutes personnes chargées d’accompagner un enfant déficient auditif. Un élève peut avoir une notification SSEFIS de la MDPH sans pour autant y être inscrit faute de place. {{Suivi}} -* Des conseils d’aménagements auprès des enseignants accueillant un élève DA, -* Une information pour les AVS ( document) -* Personnel ressource par rapport à la surdité -* Lien avec les partenaires ( orthophoniste en libéral, CMPP, les parents,..) Ils participent à la rédaction du PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation) qui sera rédigé par tous les intervenants lors de l’équipe éducative organisée par l’établissement lors du premier trimestre de l’année scolaire. Ils rencontrent le nouvel enseignant accueillant l’élève à chaque rentrée scolaire. Ils n'ont pas besoin d’une notification de la MDPH pour intervenir dans les écoles. -* Soutien scolaire spécialisé auprès de l’élève, en utilisant l’aide de Borel Maisonny, ou du LPC (Langue Parlée Complétée) et/ ou de la LSF (Langue des Signes française). Ils travaillent en concertation avec les enseignants pour travailler avec l’élève sur les difficultés ciblées ou par anticipation sur une notion qui va être abordée (programmations à donner) : rencontres dans la salle des maîtres, ou pendant la récréation, ou encore un mot dans le cahier de soutien pour permettre le lien. -* Suivi lors du passage au collège : Lien avec l’infirmière scolaire, pour rédiger le PPS + une rencontre avec le professeur principal en début d’année, et diffusion de documents d’information sur la surdité auprès de l’équipe pédagogique. {{Source}} [ac-grenoble-scolarisation des élèves en situation de handicap->http://www.ac-grenoble.fr/ia26.pedagogie/spip.php?rubrique129] -* Scolarisation en classe ordinaire:

Qu’est ce que la déficience auditive ?

En particulier pour l’enfant...l’élève

Il est difficile pour les enfants déficients auditifs d’accéder au savoir quand l’essentiel de l’apprentissage scolaire passe par la compréhension du message oral du professeur. Pourtant, la majorité d’entre eux est scolarisée en milieu ordinaire, avec des aides techniques et humaines, et en respectant le mode de communication choisi par le jeune et sa famille.

format PDF - 1.6 Mio

Les difficultés rencontrées par les jeunes handicapés auditifs

La déficience auditive peut engendrer un retard plus ou moins important dans l’apprentissage de la lecture et la maîtrise du français ou des langues étrangères.

format PDF - 143.5 kio
Document proposé par les EsiDa de l’Académie de Grenoble

Les moyens pour y remédier

  • Modes de communication

Pour comprendre et se faire comprendre, l’élève sourd ou malentendant peut utiliser différents modes de communication qui vont de l’écriture au mime, en passant par le dessin, la lecture labiale, la LPC (langue française parlée complétée) - un codage manuel des sons pour aider à la lecture labiale ou la LSF (langue des signes française), reconnue depuis 2005 comme une langue à part entière. Tout élève concerné doit pouvoir recevoir un enseignement bilingue LSF/français.

  • Des aménagements en classe

    Aides humaines
     : l’élève sourd peut demander l’aide d’un codeur en LPC ou d’un interprète en LSF pour expliciter ou traduire certains cours, d’un enseignant spécialisé et/ou d’une personne chargée de l’aide humaine. Hors du temps scolaire, un service spécialisé pour du soutien en français ou en LSF peut suivre l’élève.

    Appareillage auditif
     : il apporte un réel confort ; un microphone HF utilisé par l’enseignant permet à sa voix de parvenir directement dans l’appareil, sans les bruits ambiants.

Emplacement : l’élève doit pouvoir lire sur les lèvres de son interlocuteur. Cela demande quelques aménagements en classe (être placé au 1er rang...). Mais la lecture labiale ne permet de restituer que 40 % du message.

Lors des examens, l’élève peut avoir recours à des interfaces de communication pratiquant le mode de communication qu’il utilise habituellement : LSF, LPC. Il peut, dans certains cas, être dispensé de l’étude d’une seconde langue vivante, et présenter la LSF en épreuve facultative au bac général et technologique notamment.

L’accompagnement des élèves handicapés auditifs

En fonction de son projet pédagogique, l’élève peut participer à des séances de soins dispensées par les professionnels d’un SSEFS (service de soutien à l’éducation familiale et à la scolarisation) : médecin phoniatre, psychologue, audioprothésiste, orthophoniste.

Lorsque l’élève est scolarisé dans une unité localisée pour l’inclusion scolaire (Ulis école, Ulis collège ou Ulis lycée), l’emploi du temps prend en compte les heures de soutien et de parole dispensées par des enseignants spécialisés, les séances de mode de communication dispensées par des codeurs LPC ou des spécialistes LSF, la rééducation en orthophonie.

(source ONISEP)

Scolarisation des élèves déficients auditifs

  • Scolarisation collective en ULIS DA
  • Scolarisation individuelle avec l’aide d’un enseignant itinérant.

Mission de l’enseignant spécialisé Inspection ASH (Adaptation et Inclusion Scolaire) Maître A chargé de l’aide à la scolarisation des élèves déficients auditifs

Dans les établissements suivants :

Écoles maternelles
Écoles primaires

Champ d’intervention :
En tant que professeur des écoles spécialisé option A (déficience auditive) ils interviennent auprès des élèves sourds ou malentendants suite à un signalement d’un enseignant, d’un réfèrent MDPH, ou d’un RASED ou toutes personnes chargées d’accompagner un enfant déficient auditif.
Un élève peut avoir une notification SSEFIS de la MDPH sans pour autant y être inscrit faute de place.

Suivi

  • Des conseils d’aménagements auprès des enseignants accueillant un élève DA,
  • Une information pour les AVS ( document)
  • Personnel ressource par rapport à la surdité
  • Lien avec les partenaires ( orthophoniste en libéral, CMPP, les parents,..) Ils participent à la rédaction du PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation) qui sera rédigé par tous les intervenants lors de l’équipe éducative organisée par l’établissement lors du premier trimestre de l’année scolaire. Ils rencontrent le nouvel enseignant accueillant l’élève à chaque rentrée scolaire. Ils n’ont pas besoin d’une notification de la MDPH pour intervenir dans les écoles.
  • Soutien scolaire spécialisé auprès de l’élève, en utilisant l’aide de Borel Maisonny, ou du LPC (Langue Parlée Complétée) et/ ou de la LSF (Langue des Signes française).
    Ils travaillent en concertation avec les enseignants pour travailler avec l’élève sur les difficultés ciblées ou par anticipation sur une notion qui va être abordée (programmations à donner) : rencontres dans la salle des maîtres, ou pendant la récréation, ou encore un mot dans le cahier de soutien pour permettre le lien.
  • Suivi lors du passage au collège : Lien avec l’infirmière scolaire, pour rédiger le PPS + une rencontre avec le professeur principal en début d’année, et diffusion de documents d’information sur la surdité auprès de l’équipe pédagogique.

Source ac-grenoble-scolarisation des élèves en situation de handicap

  • Scolarisation en classe ordinaire :
format PDF - 119.7 kio
Document proposé par les EsiDa de l’Académie de Grenoble
format PDF - 61.2 kio
Document proposé par les EsiDa de l’Académie de Grenoble
format PDF - 1.7 Mio
Formation proposée par Héléna Charmet, CPC ASH de l’Académie de Versailles
Mise à jour : 22 janvier 2024